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Courts et Moyens-Métrages

F Coeur
F Fortresses

Coeur d’Ayiti

Steve James

Guadeloupe | 2017 | 52 min
En présence de Stéphanie and Steve James

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Depuis des années, Josy Budon est l’un des visages les plus célèbres du paysage médiatique de son île, la Guadeloupe. Animatrice incontournable de nombreuses émissions télévisées, elle est aussi devenue  le visage et la voix du Carnaval. Et pourtant, nul ne se doute qu’après le dernier déboulé, après que l’effigie de Vaval ait été brulée pour renaître l’année suivante de ses cendres, la célébrité du petit écran s’efface pour révéler un autre visage, celui d’une militante de l’entraide, discrète et passionnée, et qui, en Haïti, a donné son cœur à un village. Avec elle, nous découvrons qu'au-delà de l'action controversée des "grosses machines" humanitaires, une autre forme de solidarité est possible. 

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Steve et Stéphanie James sont avant tout un couple de « nomades enracinés », profondément attachés à leur Caraïbe natale, mais parcourant le monde ... la tête dans les étoiles !  Pour faire découvrir cette région qu’ils adorent, ils ont choisi l’image, et singulièrement l’image féminine à travers le magazine télévisuel F Comme Femme (100 X 13mn tournés dans une vingtaine de destinations de la Caraïbe) et  la série documentaire F Comme Femme Diaspora (41 X 26 mn) pour laquelle ils ont

parcouru la planète à la rencontre de ces femmes caribéennes d’exception qui sont les ambassadrices de notre culture à travers le monde. 

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Ils ont également écrit, produit et réalisé des documentaires sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux et ont remporté notamment le Prix Spécial du Public pour Le Mozart Noir A Cuba (Festival du Film Pan Africain, Los Angeles 2011) et le Prix du Meilleur Documentaire de la Diaspora pour  Fan Do Brasil (Africa Movie Academy Awards, Nigéria 2013). Leurs documentaires incluent aussi Almendron Mi Corazon et Santiago, the soul of the Caribbean, tous deux filmés à Cuba.

Les Secrets des Forteresses de la Caraïbe 2

Patrick Baucelin
Martinique | 2017 | 50 min
En présence de Patrick Baucelin


Sélection officielle:

– Festival indépendant à Rome
– Festival International Panafricain à Cannes

– 51e Festival International à Houston

Two Awards of Merit à La Jolla (Californie)

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Forts et forteresses de la Caraibe, ces ouvrages représentaient la seule défense contre les invasions tantôt anglaises, tantôt françaises, tantôt hollandaises, tantôt espagnoles. 

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Tous, connus ou méconnus, en ruine, restauré ou dressant encore fièrement leur tour, tous ont une histoire et résonnent de leur glorieux passé.

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En bord de mer ou en montagne, il y en a, bien au-delà de nos frontières, partout dans la Caraibe (Martinique, La Dominique, Antigua & Barbuda, Les Bermudes, Barbade, Trinidad & Tobago, Saint Eustache, Saint Vincent & Les Grenadines, Saint Barthélemy…).

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L’histoire nous invite à pousser la porte de ces fortifications, témoins de notre mémoire.

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Pénétrez dans un monde encore mystérieux et inconnu qui vous livre quelques-uns de ses secrets…

Patrick Baucelin est un réalisateur et producteur audiovisuel indépendant de la Martinique. Né à Fort-de-France en 1957, il est l’un des seuls réalisateurs martiniquais à représenter aujourd’hui le cinéma d’Outre Mer dans le monde. Depuis bientôt une trentaine d'années, il réalise des documentaires sur la Caraï​​be et ses films ont gagné de nombreux prix dans divers festivals internationaux à​​ travers le monde.

F Deye Mas La

Dèyè Mas La

Dimitry Zandronis 
Guadeloupe | 2018 | 66 min

En présence de Dimitry Zandronis & Josué Callatin

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Le carnaval en Guadeloupe est une véritable institution. Chaque année, ce sont des milliers de personnes qui descendent dans les rues entre le jour de l’an et le mercredi des cendres. Certains vont défiler dans les groupes et d’autres vont regarder le spectacle tous les dimanches. Ce rituel existe aussi bien en Guadeloupe, qu’en Martinique, ou en Guyane, mais en Guadeloupe, le carnaval revêt une toute autre dimension, au-delà du festif. Ce documentaire nous emmène « Dèyè mas la » littéralement « derrière le masque » pour découvrir les « mas », ou groupes particuliers issus de la tradition. Il tente ainsi de pénétrer cette part de mystère, voire de mysticisme, associé à ce moment de vie qui suspend le pays tout entier le temps d’une saison, jusqu’à l’enterrement de Vaval, l’icône qui est brûlée le dernier jour marquant le début du carême chrétien. 

 

Cette œuvre documentaire s’inscrit dans le cadre de l’unique chantier d’insertion audiovisuelle en Guadeloupe. Créée à l’initiative de l’artiste guadeloupéen Daly, Tout Est Possible, dévouée aux publics en difficulté sociale ou physique, devient au fil des actions, soucieuse du devenir de la jeunesse guadeloupéenne.

 

En janvier 2016, l’association concentrait son action sur la mise en œuvre d’un chantier d’insertion, prenant appui sur la formation en audiovisuel et en techniques numériques. Dix jeunes recrutés pour leur passion de l’audiovisuel et leur volonté, ont entamé ce cycle qui leur conférera en décembre 2017 un titre professionnel niveau III (BAC +2) et des compétences professionnelles reconnues.

 

La production du film, Dèyè Mas La, a été mise en place tout au long de leur cursus afin de travailler sur un cas concret et en prenant en compte tous les aspects de la profession. Ils ont été encadrés de professionnels, qui les ont accompagnés dès l’écriture du scénario jusqu’à la finalisation du projet réalisé en respectant strictement tous les codes d’une production broadcast, allant jusqu’à réfléchir à un plan de communication pour la sortie du film.

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Originaire de la Guadeloupe, Dimitry Saleem Zandronis, y revient en 2001, après des études d’histoire et de Cinéma à Toulouse. En 2003, il crée une structure de production, Kontras’ Prod, et commence à produire des courts-métrages de fiction et des documentaires.

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Il a notamment réalisé en 2011 un documentaire sur Maryse Condé et par la suite une série de 10 documentaires sur le gwoka, incluant un spécial tambours de Guyane.

 

Son écriture filmique répond à une volonté artistique d’utiliser tous les outils à sa disposition susceptibles de servir son discours narratif. Il décrit son esthétique comme une poétique documentaire, mélange de fiction, certaines fois d’animation et de documentaire classique. Son dernier film diffusé sur Canal + Antilles en février 2018 Dèyè Mas La, a été entièrement réalisé et monté avec des jeunes d’un chantier d’insertion de l’association de Daly Tout Est Possible. 

Josué Callatin est un éditeur et caméraman autodidacte de 23 ans. Il a débuté en audiovisuel en 2013, puis au début de l'année 2016, il est devenu membre du projet d'intégration audiovisuelle mis en place par l'association Tout Est Possible de l'artiste Didier Daly. En 2018, il a monté le film documentaire Dèyè Mas La, fruit de deux années de travail au sein de l'association.

Franketienne

La Traversée des Mondes

de Frankétienne

Arnold Antonin

Haiti | 2015 | 86 min
En présence de Frankétienne

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Les zombies et les guedés sont les éléments les plus importants et les plus déconcertants de l'imaginaire haïtien et spécifiquement celui de Frankétienne. Ce film est un voyage dans les mondes de Frankétienne, le plus grand créateur guedé du pays. Il nous entraîne dans les chemins secrets de sa création poétique, littéraire et plastique, en tant que poète, chanteur, dramaturge, prédicateur, chasseur Nobel et directeur de sa propre mort.

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Né à Ravine Sèche le 12 avril 1936,
Franck Etienne fait ses études primaires au Petit Séminaire Collège St. Martial de Port-au-Prince et ses études secondaires au Lycée Alexandre Pétion.

Écrivain nationalement et internationalement reconnu avec une production de plus d’une quarantaine d’ouvrages (poésie, romans, théâtre et spirales)  dont « DEZAFI » le premier roman créole. 

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Initiateur de la notion de SPIRALE et du concept de « Schizophonie » en matière de langage littéraire où les mots sont traités comme des particules d’énergie sensuelle.

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Célèbre pour sa pièce « Pèlentèt » et son théâtre à double dimension esthétique et idéologique.

 

Frankétienne a reçu de nombreux Prix tant en Haïti qu’à l’étranger  dont: 

– Prix Ouessant en France (2005)

– Prix International l’Union Latine à Rome (2006)

– Prix Prince Claus en Hollande (2006)

– Prix « Trésor National Vivant d’Haïti » (Haiti 2006)

– Nommé à Paris : Artiste de la Paix pour

   l’UNESCO (2010)

– Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres,

   haute distinction de la part de la République

   Française (2010)

– Nommé officiellement Ambassadeur de la

   Culture Haïtienne (2016)  

 

Artiste pluridimensionnel il a fait plusieurs expositions de ses tableaux en Haïti, en Europe, aux États-Unis, aux Antilles  et au Japon.

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Arnold Antonin: Cinéaste, professeur d'université et chef de file d'un centre culturel. Il a été président de l'Association Haïti des cinéastes. Il a créé le centre municipal Petion Bolivar, dont l'objectif est de promouvoir la culture et les débats politiques. Antonin a produit et dirigé plus de vingt documentaires et deux films, Piwouli (Piwouli et Zenglendo) et Le Président a-t-il le SIDA? 

F Bitin Brass Band

Bitin Brass Band

Philippe Dib

St Barth | 2017 | 4 min

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La fanfare populaire de St Barth nous emmène faire un tour de l'île avec leur musique et leur esprit optimistes dans ce court métrage réalisé pour CTTSB.

F Images of SB

Le cinéaste Philippe Dib est le frère de Jean-Michel Dib, qui joue de la guitare dans le Bitin Brass Band. Il a réalisé le clip sur le groupe pour le Comité Territorial du Tourisme de Saint Barthélemy.

Images de Saint-Barth

Alan Needleman

St Barth | 2017 | 10 min

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Visiteur fréquent de Saint Barth, Alan Needleman capture l'esprit de Saint Barth avec sa caméra, puis personnalise ses images pour un rendu véritablement aux couleurs des îles.

Alan Needleman et son mari Martin viennent à St Barth depuis 25 ans. Pour sa carrière, il a voyagé à travers le monde, prenant toujours des photos sur son temps libre. Quand il est arrivé à St Barth, il savait qu'il avait trouvé l'endroit parfait pour se renouveler et serecharger, et depuis, il photographie l'île avec amour. Pas seulement là où l'on s'y attend, mais en regardant le passé de St Barth et les natures mortes qui abondent, des bateaux plus anciens aux «cases» (souvent abandonnées) dont il imagine leurs histoires.

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